Relevons un grand paradoxe : nos neurones sont totalement libres, rien ne les empêche de créer, d’innover, d’avancer… et pourtant nos pensées et actions sont parfois drôlement limitées par rapport à nos rêves. Comment est-ce possible ?
Nous avons toutes et tous deux façons d’appréhender les situations, ces deux façons étant sous-tendues par des structures cérébrales différentes :
- L’une, Automatique, adaptée aux situations habituelles, simples et connues, comme par exemple : s’habiller, se laver, effectuer une tâche routinière
- L’autre, Adaptative ou Préfrontale, adaptée pour aborder de façon optimale les situations difficiles, complexes et inconnues, telles : gérer un nouveau projet, faire face à un changement, avoir une vue globale
Notre hypothèse est que le Mode Mental Automatique prend souvent, trop souvent la main, car il est plus rapide et plus bruyant que le Mode Mental Adaptatif. Concrètement, cela signifie que nous avons tendance à d’abord nous raccrocher à ce que nous connaissons, à ce qui nous est familier, à notre bibliothèque d’expériences.
La bonne nouvelle : la bascule du Mode Mental Automatique vers le Mode Mental Adaptatif s’entraîne !
Cet article s’inscrit dans une série consacrée aux relations au travail et à la toxicité managériale. Chantal Vander Vorst propose des leviers de changement comportementaux.
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