Se confronter à « l’étranger » : quelles leçons tirer de ses voyages ?
De mon d’expérience de l’étranger, éclairée par ce voyage de réflexions, je crois pouvoir tirer quatre leçons.
De mon d’expérience de l’étranger, éclairée par ce voyage de réflexions, je crois pouvoir tirer quatre leçons.
Pourquoi aller à la rencontre de l’étranger ? Et comment oser affronter ce que ces rencontres vont nous révéler sur nous-mêmes ? Pourquoi comme le dit Albert Jacquard tenter cette aventure ?
Accepter d’être dérangé n’est pas chose aisée, car cela demande véritablement un effort sur soi pour vaincre autant ses propres appréhensions que la peur de l’étranger. Qui n’a pas, dans sa vie, expérimenté la peur de l’étranger, même furtivement ?
Le “je suis” ouvre non seulement à l’identité mais également à l’altérité, à la reconnaissance d’un autre que moi. Re-connaissance nous permet d’entendre connaître à nouveau. La double étymologie du mot connaissance nous amène ainsi, dans un chemin de la découverte de soi-même, dans la profondeur de l’être.
Une fois revenu de mes voyages et explorations réjouissantes, je me suis mis à observer, par médias interposés, comment les hommes, aujourd’hui, se sont transformés eux-mêmes en barbares pour défendre leur identité. Comme si devenus « étrangers à eux-mêmes », ils pouvaient mieux s’identifier et se sentir à l’aise dans une identité circonscrite. Pour n’être plus que des musulmans, que des chrétiens, que des juifs, que des chiites, que des sunnites, etc.
Étranger ou étrange ? Quelles différences ? Au départ, aucune… Pour expliquer le mot étranger, dans les langues latines, nous expliquent les linguistes, il faut partir de l’adverbe latin extra (également préposition et préfixe) qui signifie en dehors. Dès l’époque latine, on a construit sur extra un adjectif dérivé : extraneus, qui, par une évolution phonétique normale, a abouti à estrange, puis à étrange. Au Moyen-Âge, étrange a couramment le sens d’étranger.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 par des deux institutions Nations unies : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Cet organisme intergouvernemental est ouvert à tous les pays membres de ces deux organisations. Aujourd’hui 195 pays en sont membres.